• Kimi wa petto

     

    Kimi wa petto

     

    Kimi wa petto

    Kimi wa petto

    Titre original : Kimi wa Pet / きみはペット

    Pays : Japon Japon

    Épisodes : 10 x 46 min

    Diffusion : du 16/04/2003 au 18/06/2003

    Diffuseur :  TBS Suiyou 10

    Genres : Comédie, Romance, Vie quotidienne

    Réalisateur : Kaneko Fuminori, Kato Arata, Takanari Mahoko

    Scénariste : Omori Mika

    Résumé : Sumire, est une femme de 28 ans, dynamique, belle et faisant partie de l'élite du Japon, mais est aussi très froide. Un soir, alors qu'elle rentrait chez elle, elle découvre en face de son immeuble un carton dans lequel se trouvait un garçon blessé. Elle décide de le faire entrer et prend soin de lui pour qu'il puisse repartir le lendemain. Seulement, le lendemain, il est toujours là et lui demande de pouvoir rester à n'importe quelle condition. La condition de Sumire est de faire de lui son animal de compagnie. À son étonnement, il accepte sans hésiter une seconde.

    Kimi wa petto

    Les acteurs principaux :

                                                                                           Iwaya Sumire                                           Goda Takeshi / "Momo"

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                                                                                                  Koyuki                                                       Matsumoto Jun

    Les acteurs secondaires :

    Tanabe Seiichi (Hasumi Shigehito), Suzuki Sarina (Shirotae Yuri), Watanabe Ikkei (Shimizu Eikichi), Sakai Wakana (Fukushima Shiori), Nagatsuka Kyozo (Asano Satoshi), Sato Ryuta (Ishida Yuta), Uehara Misa (Kuraki Mayumi), Sato Yasue (Erika), Nagano Hiroshi (Yoshida Yuji), Natsuki Mari (Mère de Takeshi), Nagayama Eita (Horibe Junpei), Ishihara Satomi (Shibusawa Rumi), Otoha (Kurimoto Haruka), Dan Jiro (Patron de Sunire), Kinoshita Misaki (Yamaguchi Arisa), Magy (Uriyama Nobuyuki),  Mitsuishi Ken (Hoshino Shigeru), Sasano Yuma (Takeru Sendo), Yamashita Shinji (Oishi Minori)

    Kimi wa petto

    Il est vrai que la première fois que j'ai lu le synopsis, je me suis dit qu'il y avait bien que les Japonais pour sortir une idée pareils. J'ai vraiment commencé, car l'histoire d'une jeune femme active qui trouve un jeune homme dans un carton et qui le ramène pour l'adopter en tant que chien, cela à teaser ma curiosité. Je me demandais comment le drama allait faire pour que cela ne soit pas étrange, et surtout en tirer une romance. Eh bien à ma grande surprise, cela fonctionne parfaitement bien dans ce drama. À aucun moment, je me suis senti gêner ou déranger par le comportement des personnages. La romance est fluide, bien rythmée et douce, apportant des moments touchants, mignons.

     

    La réalisation reste limitée à quelques lieux, sans extravagance, mais très efficace. Simplement, car la force de ce drama réside dans la relation qu'entretiennent les deux protagonistes. C'est une relation tendue, abstraite, inédite et maladroite, jouant avec le flou de nos définitions. En effet, on ne peut pas vraiment définir cette relation. Ils ne sont pas amis, ni collègues, ni de simple connaissance. C'est une relation construit sur le besoin, avec d'un côté Sumire se sentant seule et qui a besoin d'une compagnie le soir, mais sans obligation, ou même de conversation. Et de l'autre Takeshi qui a besoin d'un toit et qu'on le nourrisse. Finalement, chacun trouve son compte. Cependant, tout n'est pas rose, et malgré le « contrat » tacite entre eux, Takeshi reste bien un humain avec des sentiments et tristement conscient de la réalité de la situation. Il y a bien des tensions, conflit et des épreuves que les protagonistes vont devoir franchir.

     

    Parlons maintenant du propos même de ce drama. Ici, on nous propose des personnages à l'opposée de ce que l'on peut voir habituellement. On a une femme forte, intelligente et indépendante, ne souhaitant pas se marier ou avoir d'enfant. Ce qui est en contradiction avec ce que la société japonaise attend d'une femme. Qui d'ailleurs se voit parfaitement lors de ces interactions avec ses collègues qui la juge et la critique pour être une femme indépendante. De l'autre, nous avons un homme qui a besoin de protection, d'un logement et totalement dépendant d'une femme. Là encore, c'est à l'opposer de la vision japonaise d'un homme qui se doit d'être indépendant et fournir de quoi protéger sa famille. Ainsi, le drama prend le contre-pied de la vision japonaise (sur ce que doit être un homme ou une femme) et prend le risque de proposer des personnages uniques et marginaux. Tout en montrant qu'il est possible de trouver ce que l'on cherche malgré ce que la société peut dire où imposer. J'ai trouvé que ce parti pris est assez audacieux et couillu pour l'époque (voire encore aujourd'hui).

     

     

             Kimi wa petto        Kimi wa petto

    Attention zone de spoil potentiel !

     

    Bien sûr, l'équilibre fragile de la relation entre Takeshi et Surime, s'effrite lorsque Sumire commence à sortir avec un autre homme. Hasumi Shigehito est le petit ami idéal, en plus d'être son premier amour, il est grand et encore plus carriériste que Sumire dont l'ex-petit ami plus petit souffrait d'un complexe d'infériorité. Pourtant, elle se rend compte que ce n'est pas vraiment ce qu'elle recherche. Malgré son côté parfait, il ne peut pas lui apporter le soutient émotionnel qu'elle recherche. Elle souhaite trouver une personne à qui elle peut montrer son côté vulnérable, être elle-même et se rend compte que son « momo » correspond parfaitement à ce qu'elle souhaite. Une relation sans contrainte, sans image à tenir, sans jugement. Cependant, cette « barrière » va commencer à atteindre ces limites, quand Takeshi va vouloir reprendre son statut d'humain.

     

    Takeshi Goda est un personnage bien plus complexe qu'il n'y paraît. Montré comme une jeune homme sans fierté, prêt à tout pour avoir un toit et de la nourriture, quitte à prétendre être un animal de compagnie pour une femme qui lui est inconnue. Tenant son rôle parfaitement au début, il se révèle être en réalité un jeune artiste de danse moderne, doué, solitaire, ayant de gros problèmes avec sa famille qui ne veulent pas que leur fils fasse de danse. Il est clair qu'il veut avoir un foyer, de la chaleur humaine et quelqu'un qui le voit comme il est, pas comme un danseur de génie et parfait. Quand ces désirs et son envie d'être ou de redevenir un homme pour Sumire, les conflits arrivent entre les deux.

    Kimi wa petto

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    Il n'y a pas de doute sur le fait que j'aime beaucoup ce drama. Par son approche unique d'une histoire d'amour, sortant des carcans classiques et apportant des messages qui encore aujourd'hui ne sont que trop peu aborder. Avec de forts personnages touchants, une histoire cohérente et douce, un rythme totalement maitrisé et une romance unique, rien n'est à jeter dans ce drama. De plus, sous, c'est air de comédie, il nous propose des scènes touchantes, voire dur, sans pour autant que cela soit exagéré ou trop dramatique. J'ai passé un excellent moment et il est possible que je le revoie un de ces jours avec plaisir.

    PS : il y a un remake japonais sorti en 2017 avec plus d'épisode et remis au goût du jour.


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